L’École nationale des sous-officiers d’active (ENSOA), appelée communément Saint-Maixent, est l’école de formation initiale des sous-officiers de l’armée de terre française (hors Légion étrangère). .
Située à Saint-Maixent-l’École, elle dépend du commandement de la Sous-direction formation de la direction des ressources humaines de l’armée de terre (DRHAT/SDF).
Depuis peu[Quand ?] elle intègre les futurs sous-officiers de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris pour un cursus combat PROTERRE dans leur formation de cadre.
En s’implantant au cœur de la cité de Saint-Maixent, l’École Nationale des Sous Officiers d’Active perpétue une longue tradition qui lie la ville à l’armée depuis le Moyen Âge. De la garnison du château médiéval (1224) jusqu’à nos jours, celle-ci a en effet accueilli en son sein de nombreuses écoles, ainsi que le régiment des Deux-Sèvres : le 114e régiment d’infanterie.
L’image de l’ENSOA a longtemps été associée à celle du 114e Régiment d’infanterie, créé le 3 août 1808 par l’Empereur Napoléon 1er et positionné à Saint-Maixent à partir de 1878. Il sera par la suite de tous les combats des deux guerres mondiales. Dissous puis recréé à plusieurs reprises, il est finalement dédié au soutien de l’ENSOA avant de définitivement fermer ses portes en 1994. Ses missions de soutien de l’école ainsi que ses traditions sont alors confiées au groupement de soutien de l’ENSOA, qui deviendra par la suite la compagnie de commandement et de logistique. Le soutien de l’école est assuré par la base de Défense de « Poitiers-Saint-Maixent ».
Le vieux château de Saint-Maixent est rasé en 1881 pour laisser place à de nouveaux bâtiments abritant l’École Militaire d’Infanterie (EMI). On y forma les élèves officiers issus du recrutement interne admis par concours afin de leur enseigner la manœuvre d’infanterie, l’usage des bouches à feu (canons), le tir, la topographie, l’équitation et la télégraphie. L’école devient « le creuset d’où sortent de brillants, joyeux, pimpants et quelques peu raseurs, la moitié de la phalange d’officiers dont le dévouement et l’abnégation, la bravoure et l’entrain ne sont plus à citer », preuve en est pendant la Première Guerre Mondiale.
Les élèves de la 34e Promotion partent au front, il ne reste sur une site qu’un centre d’instruction des élèves-aspirants (CIEA). En 1918, 2576 anciens élèves de l’EMI, 3937 officiers et hommes de troupe du 114e RI et 165 enfants de Saint-Maixent, sont morts sur les champs de bataille.